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  • : Unis pour Boulogne-Billancourt
  • : Blog du groupe "Unis pour Boulogne-Billancourt" au sein du Conseil Municipal conduite par Jean-Pierre Fourcade.
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Dates des conseils municipaux

jeudi 15 octobre 19h et mercredi 18 décembre 19h

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Quelques questions que les Boulonnais nous posent fréquemment sur les marchés, en réunion publique, à la permanence (63, rue de Billancourt)...

► Pourquoi Pierre-Mathieu Duhamel a-t-il renoncé à constituer une liste ?

Bien qu'il soit membre fondateur de l'UMP, haut fonctionnaire (ancien directeur du budget de la France) et Maire sortant, son parti a accordé l'investiture à un autre.
Il a donc, après mûre réflexion, et pour des raisons personnelles, décidé de ne pas se représenter.
La ville de Boulogne-Billancourt est ainsi la seule ville des Hauts de Seine où le maire sortant n'a pas été réinvesti par son parti pour les élections.


► Pourquoi Jean-Pierre Fourcade s'est-il  représenté après avoir démissionné ?

Jean-Pierre Fourcade a souhaité passer le relai à un successeur, capable d'assurer la cohérence de l'action municipale.
Lorsque l'UMP a décidé de ne pas investir M. Duhamel, c'est l'équipe municipale dans son ensemble qui s'est sentie désavouée.
Suite au retrait de M. Duhamel,
trente conseillers municipaux ont demandé à Jean-Pierre Fourcade de mener une liste pour Boulogne-Billancourt.


► Notre ville paye-t-elle l'amende prévue par
la loi S.R.U (Solidarité et Renouvellement Urbain) pour insuffisance en logements sociaux ?

 
Il est difficile dans une ville déjà très dense et batie d'atteindre les objectifs de la loi S.R.U (décembre 2000) à court terme.
En 1995, la ville comptait moins de 9% de logement sociaux. Aujourd'hui, grâce à un effort continu, ce taux atteint désormais 13%.
L'équipe en place a réussi, en collaboration avec les bailleurs sociaux, le reclassement et la réhabilitation de plus de 300 logements par an, répartis dans toute la ville.
Le groupe UPBB s'attachera à ce que cette politique se poursuive dans le cadre de l'aménagement des terrains Renault, où le projet initial prévoyait 30% de logements sociaux.
Compte-tenu des efforts, aucune amende n'a été imposée à la ville de Boulogne-Billancourt.

► Pourquoi n'est-il pas prévu un nouveau stade sur les terrains Renault ?


Boulogne-Billancourt est une ville sportive! La demande des Boulonnais est variée et le sport représente aujourd'hui près de 15% du budget.
Depuis 1995, l’équipe municipale a essayé de répondre à l'ensemble des besoins en rénovant et en optimisant les infrastructures sportives existantes.
Cette politique a conduit à:

- L’acquisition des terrains de tennis de Longchamp.
- Le réaménagement du centre équestre Pierre Perbos.
- La réhabilitation de la piscine-patinoire (1998-2002).
- L’installation d’une pelouse synthétique sur le stade Le Gallo
- La réalisation de la base nautique de l’île Monsieur (avec le Conseil Général)
- La réalisation de l’Espace Forum avec le dojo Jean-Luc Rouget
- L’organisation du Semi-marathon (11ème édition en 2007 qui a réunis un peu plus de 3700 participants).

La ville de Boulogne n'étant pas propriétaire des terrains Renault, l'installation d'un stade aurait entraîné une dépense foncière et un investissement extrêmement important de la ville démesurés par rapport à l'occupation potentielle.
L’impact financier de tel investissement aurait inévitablement des répercussions sur la feuille d’impôt des Boulonnais.

Dans le prolongement de cette politique d'optimisation et de saine gestion des finances, tout en assurant un accès facile aux équipements sportifs, nous avons fait le choix d’adopter une stratégie d’alliance avec les villes de Sèvres (Réhabilitation du Stade des Fontaines), de Meudon (Marcel Bec) et Clamart afin de maintenir et augmenter l’offre sportive. Des navettes desservent d'ores et déjà les installations sportives de ces quatre villes.

La réhabilitation du Stade Le Gallo, la réalisation de 5 nouveaux gymnases, la participation à la réfection de la piscine Molitor, et le réaménagement du stade des Glacières répondront à la même logique.


 
► La ville s'occupe bien des entreprises et des gens actifs, que fait-elle pour les familles et petits enfants ?

A Boulogne-Billancourt, 50% des demandes de place en crèche sont satisfaites alors que la moyenne nationale n'est que de 9%.
Si depuis 1995, la ville a ouvert 608 places de crèche, une majorité de mères Boulonnaises travaille, et la demande reste en augmentation constante. Au-delà des 300 berceau créés pendant la dernière mandature, il est prévu d'ouvrir deux halte-garderies ainsi qu'une nouvelle crèche au cours des trois prochaines années.
Pour permettre à chacun de trouver une solution satisfaisante à ses besoin, la ville a mis en place une allocation de 1 100€ pour 2 ans (non-soumise à revenus), versée  pour tout enfant qui n'a pas obtenu de place en crèche.
La ville encourage ainsi les modes de garde alternatifs créateurs d'emplois. Et elle a par exemple mis en place sur le site internet de la ville un forum mettant en rapport familles et nourices.
La ville étudie des systèmes encourageant la formation à la garde d'enfants. 


► La ville est-elle endettée ?

La ville, comme toutes les villes de la même taille a un endettement qui lui permet de financer ses investissements. Boulogne Billancourt a, compte tenu des très importants investissemnts déjà réalisés et à réaliser, un endettement  raisonnable inférieur à la moyenne de celui des villes de taille comparable.

Le rapport de Standard & Poor’s (BBI Novembre 2007) souligne que « les notes obtenues reflètent la richesse et le dynamisme de l’économie boulonnaise, la discipline financière de l’éxécutif et la qualité de son management, qui ont permis le redressement  de la marge brut et la mobilisation de nouvelles ressources […] grâce à la stricte maîtrise de la masse salariale et des frais généraux »

« Boulogne Bilancourt est une des villes les plus prospères et dynamiques de la banlieue parisienne… Le réaménagement des terrains Renault devrait à moyen terme largement profiter à l’économie boulonaise ainsi qu’à la municipalité. Tout relâchement dans la discipline financière qui ferait dévier la ville de sa trajectoire actuelle, pourrait mettre les notes sous pression. »


► Aura t-on une mosquée à Boulogne avec un minaret ? D'où viendra le financement ?

Non, il n’y aura pas de mosquée à proprement parler, mais un nouveau Centre Culturel et Cultuel Musulman qui permettra à la fois la pratique cultuelle et surtout l’échange culturel. 

Ce centre ne se signalera pas par un minaret, élément architectural qui n’est pas plus une obligation dans la religion musulmane que le clocher dans la catholique.

Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Fourcade, Pierre-Mathieu Duhamel ainsi que Gérard de Vassal – Maire-adjoint de quartier et rattaché aux services du culte – se sont efforcés de satisfaire les besoins de l’ensemble des cultes à Boulogne-Billancourt sur les terrains Renault, dans le strict respect de la loi de séparation de l’église et de l’état de 1905.
Le déplacement provisoire, pour raisons de sécurité, du centre cultuel et culturel musulman actuel du Pont de Sèvres à la rue Yves Kermen a été géré en liaison avec le conseil du quartier 3, et un des conseillers de quartier, Jean-Pierre Desthuilliers, lui même président d'un conseil syndical rue du Point du Jour, a fait la tournée des syndicats de copropiété riverains pour expliquer le périmètre du projet et répondre à une pétition qui manifestait les craintes de certains résidents face à cette implantation.

Les représentants des cultes  israélite, chrétien (catholique et protestant), et musulman ont proposé des projets à la ville. La ville y a favorablement répondu à travers des propositions de localisation géographique.

Il convient toutefois de reconnaître que chaque culte rencontre des difficultés pour financer la réalisation  de son centre. C’est pourquoi, Jean-Pierre Fourcade et Pierre-Mathieu Duhamel, conscients de ces difficultés, ont proposé ou proposeront, comme la loi l’autorise, des baux emphytéotiques mettant à disposition le foncier en échange d’un loyer minimum.

L’intervention de la ville s’arrête là. La ville n’intervient en aucune façon dans le financement de la construction  des lieux de culte.

Jean-Pierre Fourcade et Pierre-Mathieu Duhamel ont néanmoins exprimé à chaque culte leur souhait pour que le financement provienne de sources locales afin de favoriser la pratique libre de leur religion.

 

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