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  • : Unis pour Boulogne-Billancourt
  • : Blog du groupe "Unis pour Boulogne-Billancourt" au sein du Conseil Municipal conduite par Jean-Pierre Fourcade.
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Dates des conseils municipaux

jeudi 15 octobre 19h et mercredi 18 décembre 19h

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 16:04

L’accès au savoir et l’apprentissage sont les clefs de l’avenir de notre pays, et de l’indépendance personnelle de chacun. Ces priorités doivent revenir au premier plan, au niveau national mais aussi local ; plusieurs défis sont à relever :

- se recentrer sur les fondamentaux de l’école : la lecture, l’écriture, les mathématiques, l’apprentissage de la vie en société,

- gérer l’émergence des nouvelles technologies et l’internationalisation de notre environnement, - organiser le temps de l’enfant,

- préparer progressivement nos enfants à intégrer le monde du travail,

- revaloriser le métier d’enseignant.

L’importance de ces enjeux nécessite une réforme sérieuse, qui assure la pérennité de notre système éducatif. La réforme des rythmes scolaires aurait dû être l’œuvre de toute une mandature, menée en concertation avec la communauté éducative et le monde de l’entreprise. Il aurait fallu en premier lieu revoir en profondeur les programmes, le rôle des enseignants, et ensuite seulement, adapter le rythme scolaire de l’enfant : procéder à rebours est une aberration.

L’enfant doit être au centre de nos réflexions : l’école doit lui permettre de grandir et de trouver sa place dans le monde de demain.

L’école maternelle est un lieu privilégié où préparer l’acquisition des savoirs fondamentaux et initier l’enfant au « Vivre Ensemble ». C’est un lieu de découverte, où les collectivités locales ont un rôle important d’accompagnement.

L’école élémentaire doit être centrée sur l’apprentissage des fondamentaux, auxquels s’ajoutent une langue étrangère et l’initiation aux outils numériques. Il faut privilégier l’aide individualisée, structurée et intégrée à la classe ; les municipalités et associations ont là un rôle d’accompagnement à jouer.

Au collège comme au lycée, l’orientation doit redevenir une action positive, encadrée, suivie, avec, dès le collège, une présentation large des secteurs d’activités et des métiers, puis, au lycée, un suivi sérieux de l’élève, qui devra être mieux accompagné dans ses choix. Les différentes collectivités devraient organiser avec les établissements un véritable forum « Métiers et orientation », avec bilan d’aptitudes, pour un choix d’avenir plus éclairé.

Ces ambitions pour l’école ne peuvent se réaliser sans un redéploiement de la fonction publique, un nouveau partage des financements au profit de l’éducation, et, bien sûr, une revalorisation du métier d’enseignant, qui doit retrouver sa place au cœur de notre société.

Guy-René Baroli et les membres du groupe Unis pour Boulogne-Billancourt.

Tribune parue dans le BBI de décembre 2013.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:07

La sécurité publique est une compétence régalienne de l’Etat, gérée par le Ministère de l’Intérieur, et qui se compose de 2 entités : la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale. Chacune s’occupe de zones géographiques différentes : urbaine pour la Police, et rurale pour la Gendarmerie.

Par ailleurs, la plupart des grandes villes de notre pays sont dotées de Polices Municipales. Celles-ci sont sous la responsabilité et l’autorité du Maire de la commune, qui détient des pouvoirs de police en matière de circulation et de stationnement. La Police Municipale encadre également le respect règlementaire des arrêtés municipaux décidés par la Mairie.

Avec la crise et la volonté des gouvernements successifs, de droite comme de gauche, nous observons une diminution significative des fonctionnaires dans notre pays. Il s’agit de la fameuse RGPP (révision générale des politiques publiques), qui consiste à ne pas remplacer systématiquement un fonctionnaire qui part à la retraite. Si cette action se justifie dans bon nombre d’administrations, elle a en revanche une conséquence directe sur la sécurité publique, avec une diminution significative des effectifs de police et de gendarmerie dans notre pays.

Nous estimons que la RGPP dans le secteur de la sécurité publique est une erreur compte tenu de l’évolution prévisible de la délinquance armée.

En effet, consécutivement à la dissolution du bloc communiste et de ses armées au début des années 90, il y eut un afflux massif d’armes sur le marché noir et, par le biais du grand banditisme, ces armes se sont progressivement retrouvées en circulation dans notre pays.

Par la suite, au début des années 2000, la France a fait partie d’une coalition militaire visant à intervenir en Afghanistan, alors premier pays producteur de pavot, l’ingrédient de base pour la fabrication de plusieurs drogues (Héroïne, cocaïne, cannabis …). À la fin de l’intervention militaire, la production de produits illicites a explosé. Les conséquences en Europe furent immédiates car les prix ont logiquement baissé, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour les trafiquants. Au final nous nous retrouvons aujourd’hui avec des réseaux de trafiquants très structurés, qui défendent leur marché avec les armes évoqués précédemment. L’actualité regorge d’exemples de règlements de compte armés, sur fond de trafics en tous genres, d’attaques de fourgons blindés ou de bijouteries avec des armes de guerre. Ce constat, couplé à la présence d’une délinquance de mineurs issus de Roumanie, a créé un véritable climat d’insécurité dans notre pays. Dans ce contexte, la réduction des effectifs de sécurité publique apparaît comme une option bien hasardeuse.

La question que devront donc se poser nos dirigeants, nationaux ET locaux, est de savoir ce que doit devenir la sécurité publique ? Car si l’Etat continue à réduire les moyens alloués à la sécurité dans notre pays, les collectivités locales devront alors prendre leurs responsabilités, afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes.

Guillaume Gardillou et le groupe Unis Pour Boulogne-Billancourt

Tribune parue dans le BBI de novembre 2013.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 14:27
De mieux en mieux...

Si vous comptiez assister au conseil municipal de ce soir, sachez qu'il a été annulé hier soir dans la plus grande confusion, les élus d'opposition n'ayant pas reçu à temps leur dossier préparatoire.

Voyons si l'organisation sera meilleure le 15 octobre, date à laquelle siègera finalement le conseil !

(voir ci-contre l'article du Parisien du 3 octobre)

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 15:55

Le Président de la République et le Gouvernement viennent de faire adopter par la majorité parlementaire des dispositions qui vont compliquer le fonctionnement des collectivités territoriales.

 

Aux trois structures traditionnelles, communes, départements et régions, auxquelles s'additionnent les communautés de communes, la loi ajoute les métropoles. Afin d'éviter l’empilage, il est proposé de transformer les communautés en « territoires » et de leur enlever presque toutes leurs compétences.

 

L'opposition proposait autre chose: elle laissait le choix entre une véritable spécialisation des compétences ou la suppression d'une des structures traditionnelles, par exemple les départements lorsqu'une métropole était créée. Rien n'a été retenu par la majorité, et pour les citoyens de Boulogne-Billancourt, il y aura cinq niveaux de responsabilités.

Les conséquences risquent d'être lourdes. Chaque niveau voulant s'emparer de plusieurs compétences, à l'exemple de ce qui se passe aujourd’hui en matière culturelle, le désordre sera grand. Et tout naturellement, la fiscalité aura tendance à augmenter au-delà du raisonnable.

Là où il aurait fallu un grand effort d'économies, nous constaterons un accroissement de la dépense publique et une singularité en Europe, car tous nos partenaires s'en tiennent à trois niveaux de collectivités et de responsabilités.

 

Je souhaite beaucoup de courage et de discernement à nos futurs élus.

 

 

Jean Pierre Fourcade et le groupe Unis pour Boulogne Billancourt.

(tribune publiée dans le BBI de septembre 2013)

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 14:20
Le bilan d'une gestion "parfaite"...

Frénésie fiscale et endettement abyssal pour bilan

 

Le mandat du maire actuel de Boulogne-Billancourt se terminera comme il a commencé : avec une forte augmentation d'impôts. Après la hausse de 9 % en 2009, il vient de faire voter une hausse de 10,7 % de la taxe d'habitation des Boulonnais*.

Au final, les Boulonnais auront payé près de 30 millions d'euros d'impôts supplémentaires en six ans !

Pourtant, nos anciens Maires Jean-Pierre Fourcade et Pierre-Mathieu Duhamel l'ont démontré, une autre politique fiscale que celle qui consiste à augmenter les impôts est possible, elle passe par la réduction du train de vie de la Mairie.

 

Avec le député de Boulogne-Billancourt, Thierry Solère, nous avons lancé une pétition pour tenter, une fois de plus, de faire reculer le maire actuel dans cette frénésie fiscale.

 

L'endettement de notre collectivité est aussi une source d'inquiétude pour l'avenir. Pour le mesurer, il faut tenir compte des trois entités dont la dette pèse sur les contribuables boulonnais : la ville, la communauté d'agglomération (GPSO) et la SAEM qui aménage l'Ile Seguin. Ces trois entités sont sous la responsabilité directe du Maire actuel.

 

Afin que vous puissiez mesurer la réalité, nous avons réalisé un tableau qui mesure l'endettement consolidé de ces trois entités, c'est-à-dire l'endettement réel des Boulonnais et son évolution depuis 2008.

 

Guillaume Gardillou et le groupe UPBB

 

* Vote du budget de GPSO (présidé par le maire actuel), le 28 mars 2013

 

(publié dans le BBI de l'été 2013)

 

 

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 15:39

Voici les remarques faites par M. Jean-Pierre Fourcade, au nom du groupe UPBB, au commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique sur l’aménagement de l’île Seguin selon le projet de Jean Nouvel et sa tour de béton de 110 m de haut…

 

A Monsieur le Commissaire Enquêteur

Hôtel de ville

Boulogne-Billancourt

 

 

Ancien maire de Boulogne-Billancourt – de 1995 à 2007 – et principal responsable de l’aménagement du centre-ville, je suis absolument opposé au projet de révision du PLU présenté par l’actuelle équipe majoritaire du conseil municipal.

Au nom du groupe Unis pour Boulogne-Billancourt, qui comprend neuf conseillers municipaux, je précise que notre opposition repose sur trois éléments :

1.       Ayant longuement discuté avec les quinze associations représentatives de la ville et de son environnement, nous considérons que le PLU de 2006, prévoyant une constructibilité de 175 000 m², demeure le seul capable de mettre fin aux recours, de ne pas abîmer le paysage, et de réconcilier tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de Boulogne-Billancourt. Nous refusons toute augmentation de la constructibilité et voulons nous en tenir aux hauteurs et gabarits prévus dans le PLU de 2006, soit 24 à 35 m de hauteur.

 

2.       L’entrée en vigueur de la loi sur le Grand Paris, dont j’ai été le rapporteur au Sénat, oblige les collectivités territoriales à construire des logements, dont une partie de logements sociaux, dans un rayon de 800 m autour des nouvelles gares du Grand Paris Express. L’île Seguin se trouvant à proximité de la future gare « Pont-de-Sèvres », sur le premier tronçon de la ligne 15, dont les travaux doivent être terminés en 2020, le schéma d’aménagement doit être revu. Notre groupe refuse la construction de bureaux sur l’île et souhaite que 80 000 à 100 000 m² de logements soient substitués aux bureaux, à l’inverse de ce qui a été fait sur le Trapèze. L’actuelle majorité municipale a, en effet, transformé 30 000 m² de logements en bureaux.

 

3.       Notre groupe est favorable au projet de Cité musicale établi par le Conseil général des Hauts-de-Seine. En revanche, il est très réservé sur le projet de cité d’art contemporain initié par Jean Nouvel, qui est chargé de l’ensemble de l’aménagement de l’île. Nous souhaitons que l’on reprenne les discussions avec l’Université américaine de Paris ou toute autre université, car l’île Seguin doit devenir la base arrière du Plateau de Saclay. A l’avenir, les chercheurs et universitaires étrangers doivent pouvoir disposer d’un centre d’accueil et d’enseignement aux portes de Paris.

Fait à Boulogne-Billancourt le 1er juin 2013,

Jean-Pierre FOURCADE.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 16:39

Vers la fin de la  « Transparence »

La démocratie est décidément bien malmenée en cette fin de « règne » du Maire actuel, et la communication municipale en est le criant révélateur :

Après avoir organisé une vaste opération de propagande à l’occasion de la pseudo votation sur l’Ile Seguin, qui n'a aucune valeur légale, et qui a coûté la bagatelle de 219 955 euros aux contribuables Boulonnais ;

Après avoir transformé le Bulletin d’information municipale en véritable roman photo à sa gloire (notre édile est deuxième dans le concours départemental des maires les plus souvent photographiés dans leur magazine municipal) ;

Le Maire tente désormais de censurer la promotion du débat démocratique auprès des Boulonnais. Ainsi, nous avons appris via le site Internet de la ville que les débats du conseil municipal ne seraient plus retransmis, et ce, jusqu'aux municipales de mars 2014.

Pourtant, le règlement intérieur de notre assemblée, voté à l’unanimité du Conseil municipal en juillet 2008, indique, dans son article 12 : « Les séances du conseil municipal sont filmées et retransmises sur le site internet de la Ville. »

Cela ne semble donc pas déranger le Maire qui, au-delà de cette volonté affichée de censure, n’a pas jugé utile de soumettre préalablement son projet au conseil municipal, dans le cadre d’une modification du règlement intérieur.

Malheureusement, nous avons toutes les raisons de penser qu’en cette dernière année de règne, ce verrouillage orchestré de la propagande municipale ne fera que s’accentuer.

Vous pouvez néanmoins compter sur notre groupe pour continuer à incarner une opposition constructive et déterminée, dans le seul intérêt des Boulonnais dont les préoccupations sont nombreuses, et, sans oublier que c’est en mars 2014 qu’une nouvelle équipe devra prendre en charge les intérêts de la ville.

 

Mathieu BARBOT et le Groupe « Unis pour Boulogne-Billancourt »

(tribune publiée dans le BBI d'avril 2013)

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 15:36

Suite à la parution de deux articles célébrant "le premier permis de construire sur l'île Seguin", Jean-Pierre Fourcade a envoyé à l'un des deux journaux (Le Moniteur) ce courrier rappelant les précédents permis de construire déposés à partir de 2004, et annulés par le maire actuel à son arrivée en 2008. Parce que l'information ne doit pas être le prolongement de la communication officielle...

 

Jean-Pierre FOURCADE

Ancien ministre

Sénateur honoraire

Ancien maire de Boulogne-Billancourt (1995-2007)

 

 Boulogne-Billancourt, le 2 avril 2013,

  

Monsieur le Directeur,

 Votre article sur l’île Seguin du 20 mars dernier montre que votre bonne foi a été surprise ; aussi me paraît-il indispensable de nuancer votre propos.

 Il est faux de prétendre que la demande de permis de construire déposée pour le projet « R4 » est « une étape pour la première mise en chantier sur le site depuis […] plus de vingt ans ». Le véritable premier permis de construire date en réalité de 2004 : il concernait le projet de fondation François Pinault, dont le bâtiment devait être signé par l’architecte Tadao Ando. Ont suivi les permis de construire de l’Université américaine de Paris, d’une salle de musiques actuelles, d’une résidence pour chercheurs et artistes, et enfin, d’un hôtel, tous signés entre 2004 et 2007. A l’exception du projet de François Pinault, auquel il a décidé de ne pas donner suite, tous les autres permis ont été annulés par le maire actuel en 2008, dans les mois qui ont suivi son arrivée aux affaires. Sans son intervention, ces différents permis, établis par des architectes de renom (Jean-Paul Viguier, Rudy Ricciotti, etc.) tous purgés de recours sauf celui de l’hôtel, auraient donné naissance à des établissements inaugurés dès 2010, et qui aujourd’hui feraient partie du quotidien des Boulonnais.

  Le respect de la vérité historique imposait ces quelques corrections et compléments, que je serais heureux de voir portés à la connaissance de vos lecteurs.

 Veuillez accepter, Monsieur le Directeur, l’assurance de mes salutations distinguées.

  

Jean-Pierre FOURCADE

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 16:22

Lunettes roses

 

"Il y a des jours où je pense que je vais mourir d'une overdose d'autosatisfaction"

Salvador Dali.

A lire le dernier numéro de BBI ou les dernières interviews qu’il a données, il n’échappera à personne que le maire est content de lui. Content de sa gestion financière « Nous sommes la deuxième ville la mieux gérée de France ! ». Content de sa gestion de l’Ile Seguin « Je suis fier de dire que ce dossier est réglé ». Content de sa gestion culturelle « dynamique »... En résumé, dit-il, « la ville se porte bien ».

Depuis cinq ans, notre groupe d’élus s’est efforcé de pratiquer une opposition constructive et d’apporter un peu de recul dans les débats du Conseil municipal et de GPSO. Ce rôle de modération, voulu par les Boulonnais, devient de plus en plus difficile à remplir devant l’arrogance du discours et le rouleau-compresseur d’une communication tous azimuts à la gloire de l’équipe en place.

Relèvement de la note financière de la ville ? C’est en effet une bonne nouvelle mais il ne faudrait pas oublier que le maire actuel avait, par son alarmisme, provoqué la dégradation de la ville en 2008.

Baisse de l’endettement ? On ne peut que se féliciter que le maire ait choisi cette voie. Mais comment y parvient-il ? Souvenons-nous qu’il augmenté de 9% des impôts en 2009, et n’a jamais accepté de revenir sur ce « supplément » qui représente chaque année environ 4 M€ pour le budget municipal.

Mais les marges de manœuvre proviennent surtout de la division par deux en moyenne des investissements du budget principal depuis 2009 tandis que les investissements de GPSO à Boulogne-Billancourt plafonnaient à environ 8 M€ par an depuis 2008, soit moins qu’avec l’ancienne communauté d’agglomération (9,5 M€ par an) ! A un an de la fin du mandat, le maire actuel n’aura attaché son nom à aucune opération d’envergure bénéficiant au rayonnement de notre ville.

A-t-il pour autant « réglé le dossier » de l’Ile Seguin ? Après la « votation » hors de tout cadre juridique à laquelle il vous a conviés à grands frais en décembre dernier, il vient de lancer une nouvelle révision du plan d’urbanisme prenant le risque de nouveaux contentieux paralysants. Et ceci alors que son plan à 310.000 m² est toujours en souffrance devant le juge administratif. Les constructions « éphémères » de l’Ile Seguin ont encore de beaux jours devant elles.

Plus que jamais, les Boulonnais ont le droit d’attendre de leurs élus qu’ils donnent l’exemple de la  sérénité et du respect de l’autre qui sont les conditions du vivre ensemble. Pleine de ses certitudes, l’équipe actuelle semble l’avoir oublié.

 

            Eric Vincent et le Groupe Union pour Boulogne-Billancourt

(tribune parue dans le BBI de mars 2013)

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:33

 

Après les péripéties de la « consultation » sur les projets d'urbanisation de l'île Seguin, il est temps de retrouver un peu de calme et de se tourner vers l'avenir. Pour notre pays comme pour nos territoires, l'année 2013 sera difficile : une croissance économique très faible, un recul du pouvoir d'achat et une fiscalité en forte hausse. Dans ces conditions, la gestion de nos deux collectivités doit être prudente. Si le pacte financier adopté par notre communauté (GPSO) n'est pas trop défavorable à Boulogne-Billancourt, je crains des dérapages de la part de l'actuelle majorité municipale. N'ayant pas lancé beaucoup d'investissements depuis 2008, la tentation de se rattraper en fin de mandat risque de conduire le maire à quelques innovations coûteuses. Quelles que soient les décisions prises par l’actuelle municipalité, son bilan paraît bien mince par rapport aux attentes de nos concitoyens.

       Les élections municipales auront lieu dans quelques mois : une équipe nouvelle se prépare  avec méthode et détermination. Elle veut pour Boulogne-Billancourt améliorer la vie quotidienne de tous les habitants, développer la concertation dans tous les quartiers et régler les problèmes d'urbanisme dans l'intérêt général.

          Pour l'année qui s'ouvre, le groupe « Unis pour Boulogne-Billancourt » tient à présenter à chacune et chacun d'entre vous ses vœux les plus sincères et les plus amicaux. En 2013, nos pensées vont vers celles et ceux qui se sentent isolés dans notre grande cité : qu'ils n'hésitent pas à prendre contact avec notre permanence.

         Oui, l'année sera dure : un peu plus de chaleur humaine doit s'imposer à tous les acteurs de la vie locale !

 

 

Jean-Pierre Fourcade et le Groupe Unis Pour Boulogne Billancourt



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