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  • : Unis pour Boulogne-Billancourt
  • : Blog du groupe "Unis pour Boulogne-Billancourt" au sein du Conseil Municipal conduite par Jean-Pierre Fourcade.
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jeudi 15 octobre 19h et mercredi 18 décembre 19h

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 14:45

LeparisienLe plan local d’urbanisme (PLU) qui permet la construction de cinq tours sur l’île Seguin a été adopté hier soir malgré l’opposition d’élus de droite comme de gauche.

 

Malgré la baisse de la densité de 27000 m2 et la présentation d’une maquette, le député-maire UMP de Boulogne-Billancourt, Pierre-Cristophe Baguet, n’est pas parvenu à amadouer les détracteurs du projet d’aménagement de l’île Seguin conçu par Jean Nouvel. A commencer par son ex-premier adjoint, Thierry Solere (UMP), qui a démissionné le mois dernier, en désaccord sur la densification de l’île et l’édification des tours de grande hauteur : « En persévérant sur la voie qui est la vôtre, vous êtes certain qu’il ne se passera rien jusqu’à la fin de votre mandat, a martelé le vice-président du conseil général qui réclamait un referendum municipal sur le sujet.

 

Votre débat, c’est les tours ou le chaos. Les tours ne se feront pas, c’est le chaos que vous voulez? »

Plus combatif que jamais, l’ex-maire et toujours sénateur (UMP) des Hauts-de-Seine Jean-Pierre Fourcade a mis en avant une loi qui selon lui ne laisse aucune chance au plan local d’urbanisme voté hier soir : « Ce projet me paraît difficilement compatible avec le texte qui prévoit que ce PLU doit respecter le schéma directeur de la région Ile-de-France et la loi sur le Grand Paris. »

L’ex-adjointe au maire (Alliance centriste) Dorothée Pineau n’a pas été tendre : « Comme le disait , ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent » en référence au changement de cap du député-maire qui lors de la campagne des municipales de 2008 promettait 110000 m2 de constructions au lieu des 175000 m2 voulus par le maire de l’époque. Conseillère municipale d’opposition, Agnès Bauche a dénoncé les agissements passés de Pierre-Christophe Baguet accusé d’avoir « sabordé les projets successifs ». Autre membre de l’opposition de droite, Gérard Askinazi a considéré que le projet conduira à une densité « de 15% supérieure à celle de La Défense ».

Déjà des recours en perspective


Conseiller municipal et médecin nutritionniste télégénique, Jean-Michel Cohen a dépeint le député-maire comme « le commercialisateur de la ville » et dit de Jean Nouvel « il n’est plus architecte, il communique ». Marie-Hélène Vouette (PS) a, quant à elle, estimé que c’est désormais « à l’Etat d’organiser l’aménagement de l’île Seguin » devant les difficultés rencontrées par la ville. Son collègue Marc Fusina a invité le maire à « revoir sa copie ». En réponse à ce flot de critiques, Pierre-Christophe Baguet a considéré que « les tours sont dans la cohérence du projet » et que « la concertation sur ce dossier a été exemplaire ». Il s’est aussi vanté d’avoir le soutien du député-maire (Nouveau Centre) d’Issy-les-Moulineaux, , et du président (UMP) du conseil général, : « Ils ont écrit tous les deux au commissaire-enquêteur » lors de l’enquête publique.

Le maire de Boulogne a emporté un vote favorable à son PLU, mais rien n’est pour autant acquis. Plusieurs associations ont d’ores et déjà annoncé qu’elles déposeraient des recours dans le délai de deux mois que prévoit la loi.

 

Le Parisien - 17 Juin 2011

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 14:42

LeparisienUne manifestation bon enfant, mais une volonté très ferme. Les opposants au projet d’aménagement de l’île Seguin n’ont pas manqué le conseil municipal d’hier soir, au cours duquel ils se sont fait entendre. Peu avant 19 heures, un bus dépose devant l’hôtel de ville une cinquantaine de Meudonnais attendus par autant de Boulonnais hostiles à la densification de l’île.

 

Tee-shirts blancs sur les épaules, brandissant des affichettes rouges, ils crient « non aux tours » et « on veut une île verte »! S’ils n’ont guère d’illusions quant à l’issue du vote de la révision simplifiée du plan local d’urbanisme (PLU) par l’assemblée municipale, ils ne comptent cependant pas en rester là. « On a bien compris que le maire veut passer en force, regrette Jean-Marie Blin, le vice-président d’Environnement 92. Nous continuons à exiger la disparition des tours prévues et la réduction des surfaces de bureaux de 164000 m2 à 50000 m2. »

 

Associations environnementales et de riverains confirment leur volonté de déposer des recours contre le programme porté par la mairie et par l’architecte Jean Nouvel. « Nous voulons rester sur le PLU voté en 2005 après d’âpres discussions », complète Luc Blanchard, le trésorier de Val-de-Seine vert. Une ligne de conduite assumée par les membres du « G8 », ce collectif qui ne se résout pas à l’idée de voir des « châteaux » de 100 m de haut pousser sur l’île Seguin. Un G8 dont l’un des membres veut croire à une « troisième voie » pour éviter un nouvel échec avec l’ancien site industriel. « Si Seguin doit éviter le bétonnage massif, l’île culturelle ne doit pas non plus aller dans le mur, avance Sylvain Canet, du MoDem. Il faut aboutir. Ensemble. »

 

Le Parisien - 17 Juin 2011

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 14:34

Leparisien.pngVotée avant-hier et parue hier au « Journal officiel », soit le jour même de l’adoption du plan local d’urbanisme (PLU) par les élus boulonnais, la loi « visant à faciliter la mise en chantier des projets des collectivités locales d’Ile-de-France » a été évoquée hier soir en conseil municipal de Boulogne-Billancourt par l’ex-maire et sénateur Jean-Pierre Fourcade.

 

En l’occurrence, elle porte bien mal son nom car, de l’avis d’un spécialiste du droit de l’urbanisme, elle est de nature à sérieusement contrarier les projets permis par ce plan local d’urbanisme voté hier soir.

 

Ce PLU doit précisément être conforme aux dispositions prévues au schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif) et la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris.

 

Donc posséder un ratio entre mètres carrés de bureaux et mètres carrés de logements. De l’ordre de 1 m2 de bureaux pour 2 m2 de logements.

 

Sur l’île Seguin, les seuls logements connus à ce jour sont les résidences pour chercheurs et les chambres d’hôtel, à condition qu’elles soient comptabilisables dans le ratio.

 

Avec cette nouvelle loi qui arrive au bon moment pour les détracteurs du projet, c’est au minimum une bataille juridique âpre qui risque d’occuper le devant de la scène pour quelques longs mois.

 

Le parisien 17 Juin 2011.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 14:00

Jean-Pierre-Fourcade intervient au sujet de l'Ile Seguin dont le projet d'aménagement  sera implicitement validé ce jeudi 16 juin à travers la modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU).



 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 14:17

Une réunion d'information sur les projets d'aménagement de l'île Seguin aura lieu ce soir, à laquelle participera notamment Dorothée Pineau, ancienne adjointe à l'urbanisme.

 

(jeudi 9 juin, 19h30 au Café Seguin, avenue Pierre Lefaucheux, à Boulogne-Billancourt)

 

Voir l'article du Parisien d'aujourd'hui (cliquer sur l'article pour l'agrandir) :

 

LePar9juin11Reunion-ile-Seg.jpg

 

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:37

Bauche.jpgLe 20 mai dernier, vous avez adressé une lettre ouverte à la municipalité afin d’assurer le maire de votre soutien dans son projet de détruire le groupe scolaire Billancourt.

Avant d’être élue au conseil municipal, j’ai été représentante de parents d’élèves à l’école Billancourt pendant cinq ans. C’est à ce double titre que je réponds à votre lettre.


Vous y rappelez trois « points d’exigence » qui relèvent bien plutôt de l’évidence, ces sortes de choses qu’on n’a pas besoin d’exiger pour les obtenir :

 

• L’aménagement du collège du Vieux Pont de Sèvres pour l’accueil d’enfant si jeunes et la sécurisation du trajet
• Le respect des normes dans le nouveau projet (sic)
• La transparence sur le financement du projet et la prise en compte de vos suggestions.


J’ai bien noté que vous demandez la prise en compte de vos seules suggestions, et non de celles de l’ensemble de la communauté scolaire.


J’ai aussi noté votre souci de transparence, mais quelle transparence ?
- Transparence du financement, bien-évidemment, dois-je vous rappeler que tout est voté en Conseil Municipal ?
- Transparence des motifs et des options, c’est autre chose, dès lors qu’on ne nous communique aucune étude, aucune estimation, aucune expertise, mais que le maire reconnaît l’existence d’un projet foncier et immobilier fort avancé, pour ne pas dire totalement prématuré.


La délibération du Conseil Municipal du 12 mai a suscité l’émoi, votre lettre, à sa façon, en témoigne. Mais si on en revient aux faits, de quoi parlons-nous ? Comme toujours, de l’adéquation des moyens à l’objectif.


A priori, l’objectif est le suivant :
• Adapter un groupe scolaire aux réglementations en vigueur ;
• Accroître la capacité d’accueil de l’école ;
• Le tout, en veillant au bien-être et à la sécurité des enfants.

 

Les moyens quant à eux, auraient dû être présentés sous forme d’une alternative :
• Soit : Raser le groupe scolaire et construire de nouvelles écoles maternelle et primaire sur une assiette foncière réduite ;
• Soit : Réhabiliter l’ensemble, en alliant rénovation et restructuration.

 

Tel n’est pas le cas, la délibération du 12 mai autorise le maire à démolir, au motif que l’école ne serait pas « Grenello-compatible »! Ceci, péremptoirement affirmé, sans aucune étude ni expertise à l’appui, n’est pas recevable. Vous invoquez par ailleurs des contraintes financières, lesquelles? Là encore, aucune étude, aucun budget étayé n’ont été rendus publics.

 

A défaut, on peut recourir à un élément de comparaison : la réhabilitation de l’école Thiers, de vingt ans plus ancienne, que j’ai suivie de près. Cette réhabilitation est achevée depuis 2006, tous les chiffres et détails de l’opération sont connus : des bâtiments anciens rénovés, des bâtiments neufs intégrés harmonieusement au site, des équipements supplémentaires nécessaires et conformes à toutes les réglementations, cinq classes maternelles en plus, 2 ans de travaux en site occupé, pour un total de 10 millions d’euros correspondant exactement à l’enveloppe prévue. Je demande à ceux qui affirment le contraire, de le prouver, documents en main. Ils ne seront pas en mesure de le faire.

 

Si je plaide, à l’instar du tiers du conseil municipal et de plus en plus de Boulonnais, pour la réhabilitation de l’école Billancourt, c’est pour trois raisons essentielles :


1. L’école est un bâtiment remarquable de notre patrimoine, sa modestie reflète l’une des politiques les plus ambitieuses que la République ait connue, celle de rendre l’école gratuite, laïque et obligatoire, pour les garçons et les filles. Cette vocation acquiert encore plus de poids dans ce quartier populaire de Billancourt, quartier d’usines qui fit la prospérité et la renommée de la ville, où seule l’école assurait une présence publique. Mais l’histoire de l’école ne s’arrête pas à ses débuts : elle a traversé le siècle, ses drames – une plaque en mémoire des enfants raflés durant la guerre en témoigne – comme ses périodes heureuses. L’histoire de l’école est aussi l’histoire de Boulogne Billancourt, et de ces générations de familles qui y ont tissé un lien. Vous vous dites, en concessive, attachés à l’école ; si vous saviez comme ce mot est lourd de sens pour d’autres que vous !

 

2. Le bien-être et la sécurité des enfants constituent ma principale raison de demander au maire de réhabiliter l’école. Les enfants sont notre priorité commune. Je ne reviens pas sur la nécessité des mises aux normes. Mais, par ailleurs, nous habitons une ville très dense (18 000 habitants au km²), peuplée de parents actifs que les contraintes de la vie moderne poussent souvent à laisser leurs enfants à l’école de 8h20 à 18h (étude). Des journées d’adulte, pour des enfants de moins de dix ans. Lequel d’entre ces parents trouve le temps d’emmener ensuite son enfant une heure au parc? L’école primaire, parce qu’elle est ancienne, est vaste. Dans sa cour de récréation, les enfants respirent, s’ébattent, se détendent, se reposent.

Est-ce un luxe ou une évidence pédagogique ? Aménager une cour grillagée sur les toits, est un pis-aller des écoles modernes quand la mairie doit acheter le foncier au prix exorbitant d’aujourd’hui, pour construire une nouvelle école.
Je ne peux pas souscrire à une opération qui consiste, sous la pression foncière, à amputer la cour au bénéfice de cinq particuliers, pour ensuite présenter comme une contrainte exogène ce que l’on aura causé de soi-même.

 

3. La raison financière, justement, est la dernière qui me fait m’opposer au projet de la municipalité. Depuis quelques mois, tout espace public libre est livré à la promotion immobilière : on vend et on promet d’acheter plus tard… acheter quoi ? à quel prix décuplé ? Tout domaine public aliéné aujourd’hui est irrémédiablement perdu. A cet égard, la vente du terrain de l’école est tout simplement inconséquente.

 

Mesdames et Messieurs les responsables PEEP du groupe scolaire Billancourt, j’en appelle à votre bon sens et à votre responsabilité de parents, indépendamment d’un positionnement politique qui ne devrait pas avoir sa place à l’école. On vous a demandé une lettre de soutien, vous l’avez fournie du bout de la plume tant vous étiez peu convaincus. On peut, on doit conjuguer bien-être des enfants, préservation du patrimoine et bonne gestion. Poursuivons ce triple objectif ensemble ! Rencontrons-nous !


Agnès Bauche,
Conseillère municipale UMP,
Groupe Unis pour Boulogne Billancourt

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 16:36

 

Conseil municipal du 12 mai, suite :

 

Question et commentaires d'Agnès Bauche à propos de la subvention de 150 000 € allouée à l'association Cirque en Chantier :

 

« Monsieur le maire, mes chers collègues,

 

Bauche.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire ma satisfaction de voir un grand cirque s’installer à nouveau à Boulogne Billancourt. Le spectacle vivant est un art, une occasion de partage et de convivialité, d’émerveillement et de rêve, autant d’éléments que la nouvelle programmation annoncée par la SAEM nous promet de retrouver.

Avec Pentimento, nous aurons du tulle, des funambules et du blanc de céruse, je m’en réjouis.

 

Le problème, c’est que ce blanc qui maquille le visage des artistes, on le retrouve en maints points de cette convention que vous souhaitez nous faire adopter ce soir, du n° SIRET au Relevé d'Identité Bancaire de l’association[1], en passant par les termes de l’accord. Et c’est pourquoi, Monsieur le Maire, nous avons un certain nombre de questions à vous poser quant au calendrier, aux garanties et au montage de cette opération.

 

Tout d’abord, j’ai lu sur l’excellent site de la SAEM que « Cirque en chantier » allait occuper l’île durant trois ans, le temps de lancer la construction du Globe de la Cité des cirques. Tout un programme sur lequel, je pense, nous aurons l’occasion de revenir.

Trois ans, donc, occupés par une association en relations avec un certain nombre de structures gigognes, de différentes natures, associations et sociétés, toutes détenues par le même aréopage. Je tiens la liste à votre disposition.

Cela fera l’objet de ma première question :

1. D’octobre 2010, quand vous nous annoncez la signature d’un protocole d’accord avec Madona Bouglione, à aujourd’hui, où  vous nous demandez de verser une subvention à « Cirque en chantier », plusieurs événements se sont produits :

·         la société Le Globe était en cours de formation en décembre 2010,

·         vous avez signé une convention début mars 2011,

·         et l’association « Cirque en chantier » pour laquelle vous nous demandez de voter une subvention de 150 000 € a vu le jour fin avril. Une association qui, au passage, compte deux membres, conseil d’administration et assemblée générale confondus, un nombre paraît-il nécessaire et suffisant à son administration.

Autant d’instances différentes, d’octobre à mai…

Monsieur le Maire, avec quelle personne physique et/ou quelle personne morale avez-vous eu affaire en octobre 2010, puis en mars 2011, puis aujourd’hui ?

Où est la constance dans cet enchaînement ?

 

2. Par ailleurs, une collectivité publique ne signe pas une convention de ce type, qui engage de l’argent public, sans précautions ni garanties.

J’ai demandé à voir le bail, on ne me l’a pas donné.

J’ai demandé à consulter votre protocole d’octobre et votre accord de mars, on ne me les a pas montrés :

Vous comprendrez que je manque d’éléments pour apprécier justement la situation !

Or, nous traitons avec un milieu spécifique, le milieu du cirque.

 

Le cirque, ce sont de grandes familles dont Madona Bouglione est une notable représentante, des légendes, des réseaux incroyables, du rêve, de l’éphémère, de l’effort, du risque… et des montages administratifs et financiers.

Pour le meilleur et pour le pire, dirais-je : ainsi, moi qui suis chef d’entreprise, je réagis lorsque je m’aperçois qu’on utilise encore dans des mentions légales, par négligence, sans doute, le n° SIREN d’une société radiée du greffe du tribunal de commerce depuis 2008.

Le cirque, ce sont des artistes entreprenants, mais qui, en l’occurrence, ont tellement conscience d’être des artistes, et non des gestionnaires, qu’ils ont pris soin, aux articles 10 à 12 des présents statuts de l’association « Cirque en chantier », de décréter leur totale irresponsabilité.

Et là, moi qui suis élue, je réagis encore : est-ce bien raisonnable qu’une ville traite avec une telle structure ? Si vous tenez absolument à avoir un interlocuteur associatif, pourquoi ne pas s’entendre plutôt avec l’association des « Bâtisseurs d’Ephémère », qui existe depuis 2007, a le même objet, et est animée par les mêmes personnes ? On aurait au moins des comptes, des rapports d’activité… bref, les pièces requises par une collectivité publique avant tout versement de subvention.

 

3. Dans le détail de la convention enfin, je trouve encore matière à réagir :

·         article 4, pourquoi ne stipule-t-on pas dès maintenant les règles du partage de la meilleure fortune entre la ville et l’association si la fréquentation excède les prévisions ?

·         article 9, pourquoi les litiges devraient-ils se régler auprès du tribunal de Cergy Pontoise, alors que l’association est parisienne et que la ville dépend des tribunaux de Nanterre et de Versailles[2] ?

J’espère que vous m’apporterez des réponses, mais en l’état, le moins que l’on puisse dire est que nous ne bénéficions d’aucune garantie et n’avons pris aucune précaution.

 

4. Enfin, je voudrais en venir au montage proposé dans cette délibération.

Si je comprends bien, la ville de Boulogne-Billancourt s’apprête à verser 150 000 euros à une association qui n’a pas 3 semaines d’âge légal à l’heure où je vous parle.

Je passe sur ce délai, et ce montant qui en feraient rêver plus d’un, pour vous poser la question : pour quoi faire ?!

Pour qu’à son tour, cette association loue à une entreprise privée, le Cirque du Soleil, un espace gracieusement mis à sa disposition par la SAEM, afin d’en tirer un profit programmé de 200 000 euros ?

Où est l’intérêt pour la ville ? Où est l’intérêt pour la SAEM ?

La Ville ne peut-elle pas louer directement un site au Cirque du Soleil, qui de toute façon tourne en Europe régulièrement ?

Allons plus loin : la convention prend fin en décembre 2011. Aurons-nous à verser une subvention identique l’an prochain, dans le cadre d’une deuxième convention ?

 

Monsieur le Maire, ce n’est pas parce qu’on traite avec le monde du cirque que l’on peut se permettre un tel flou artistique. Ce laxisme ne fait pas bon ménage avec une collectivité publique, et avec la rigueur revendiquée qui guide l’action de votre adjointe aux finances.

Je vous rappelle que nous avons reçu le Cirque du Soleil en 2005 sur les terrains Renault. Le terrain avait été prêté gracieusement par Renault, la ville s’étant juste chargée de la circulation et du stationnement. Le Cirque du Soleil n'avait alors sous-loué à aucun intermédiaire. A l’époque, non seulement nous n’avions pas sollicité le contribuable boulonnais, mais en plus, nous avions passé un accord avec ce cirque qui avait proposé aux Boulonnais plus de 60 emplois, temporaires et de longue durée. Sans subvention, nous avions conjugué le succès public d’une animation de grande qualité et le dynamisme économique.

Alors, expliquez-nous pourquoi vous en passez cette fois-ci par ce montage compliqué, et cette logique de subvention, qui force les délais avec des associations créées dans l’urgence, et qui ne semble pas servir au mieux l’intérêt de notre ville dont vous sollicitez les fonds ?

Vraiment, les Boulonnais s’approprieront d’autant mieux votre projet qu’il sera indolore pour leurs impôts. Nous avons peur que le coût de « cirque en chantier » pour l’année 2011, ne préfigure des frais inconsidérés pour les années à venir.

 

Je vous remercie de bien vouloir répondre à chacune de mes 4 questions et de nous faire communiquer les pièces que je vous ai demandées lundi dernier, en commission des affaires générales et sociales, et qui ne nous pas encore été communiquées".

 



[1] Ces deux références sont absentes des documents présentés au conseil municipal.

[2] Depuis la réforme de la carte judiciaire, Boulogne-Billancourt dépend du tribunal de Cergy-Pontoise.

 

 

 

Commentaires d'Agnès Bauche :

 

 

J'ai posé 4 groupes de questions au maire, sur cette délibération et mes collègues en ont posé d'autres, notamment Judith Shan (PS) sur les autres financements du projet.

Dans le fatras des paroles du maire, j'ai trouvé la réponse à la moitié d'une question, et aucune autre : Notamment rien sur le contenu des accords passés, ni sur l’identité et la nature – morale ou physique - des signataires effectifs de ces protocoles, accords, baux etc...

 

 Je retiens le qualificatif effectif, car le maire a eu un tic de langage qui lui a fait prononcer le mot effectivement une trentaine  de fois.

Il m'invite plusieurs fois à "attendre" "Mais attendez, Madame Bauche..." et il s'excuse à de nombreuses reprises, ce qui me fait m'interroger sur ce qu'il aurait à se faire pardonner par les Boulonnais.

Quand le maire a parlé, on ne peut plus reprendre la parole derrière lui... et pourtant il a noyé le poisson d'une façon telle que les auditeurs ne se sont peut-être pas rendu compte qu'il n'a répondu à rien ni à personne.

En noir, le texte des ses non-réponses.

En rouge les commentaires qui me venaient à l'esprit, parfois mauvais esprit tellement mon indignation était grande devant ses subterfuges oratoires.

Vous pouvez aussi le voir me répondre, et constaterez qu'il a de nombreux mouvements exprimant l'embarras de son discours.

 

[Vous pouvez lire la transcription commentée de la pseudo réponse du maire en cliquant sur l’icône ci-dessous : ]

  

 

 
Réponse commentée Cirque en Chantier 12mai11
 

Questions demeurées sans réponse :

1. Avec qui avez-vous signé un protocole d’accord en octobre 2010 ? Et quel était le contenu de ce protocole ?

2. Avec qui avez-vous signé quoi le 3 mars 2011, quelle structure derrière le nom de Madona Bouglione ? Ce ne peut être l’association « Cirque en chantier », créée un mois plus tard.

3. Nous avons demandé lors de la commission des affaires générales et sociales du 9 mai 2011 à voir les documents des contrats et/ou conventions et/ou egnagements et le bail que vous avez signés et nous ne les avons toujours pas vus.

4. Pourquoi avez-vous préféré signer (quoi ?) avec une association montée pour les besoins de la cause en urgence plutôt qu'avec l'une des sociétés ou associations déjà existantes et ayant le même objet, dans la nébuleuse Bouglione ?

5. Compte-tenu que l'association "cirque en chantier" est visiblement une coquille destinée à recueillir des subventions et à sous-traiter à d'autres satellites domiciliés à la même adresse, pourquoi, dans la convention que vous nous demandez de voter, ne posez-vous pas de façon drastique les clauses du partage de la meilleure fortune ?

6. Où est l'intérêt pour la ville et/ou pour la Saem de payer pour avoir les représentations du cirque du Soleil qu'on peut avoir gratuitement ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 17:05

"Les tours de l'île Seguin crispent les riverains" : récit de la réunion publique du mardi 24 mai, par R. Cristofoli (Le Parisien, 25 mai 2011) :

 

 LePar25mai11RéunionTrapèze

(cliquez sur l'article)

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 16:58

Retrouvez dans cet article de Roberto Cristofoli des extraits de la lettre de démission de Pascal Fournier  (Le Parisien du 25 mai) :

 

LePar25mai11-Fournier.jpg

(cliquez sur l'article pour le lire)

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 16:06

Ibrahim-Keita-BramsUn pacificateur du Pont de Sèvres disparaît.

 

Ce dimanche 22 mai, le quartier du Pont de Sèvres a été endeuillé par le décès d’Ibrahim Keita, 37 ans, fils d'Yvette Keïta responsable associatif.

 

De par sa fonction de Médiateur, Ibrahim était une véritable figure du quartier et plus largement de la ville de Boulogne-Billancourt, où il était respecté et apprécié par les jeunes et les moins jeunes.


Les membres du groupe Unis pour Boulogne-Billancourt présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.

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